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NEI JIA PAI
L'Art du Bien Etre
TaiJi Quan classique & ancien-Armes-Qi Gong-Nei Jia Quan
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Ma vision du TaiJi

TaiJi Quan
Synthèse de ma vision du TaiJi Quan

Art Martial Interne: Art (artistique, méthode), Martial (combatif, sens, rigueur), Interne (respiratoire, sensitif, proprioceptif, sans force)

«Calme comme une montagne et mouvant comme les flots d’une rivière»

«Calme comme une montagne et mouvant comme les flots d’une rivière»
Le TaiJi Quan,  art martial interne est une gymnastique douce de santé. Chaque geste de la chorégraphie est précis et doté d’une application martiale qui structure et donne un sens aux mouvements. Le but du TaiJi Quan est de se déplacer,  coordonner,  dissocier le corps dans sa globalité avec fluidité et se mouvoir de façon continue sur une tonalité monocorde comme un relaxologue le ferait avec sa voix.  La continuité et la fluidité s’acquièrent en apprenant à se servir des membres en étant le plus relâché possible,  sans se servir du système musculaire  (le moins possible) et de façon à ce que les articulations s’ouvrent,  se placent et se déplacent naturellement et surtout en préservant l’espace (environ 20 cm) entre les bras et le tronc que l’on nommera le jardin secret.  La lenteur dans le TaiJi Quan a pour but de prendre conscience de chaque cm2 du corps,  de sentir et ressentir  dans chaque cellule ce qu’induisent les mouvements relâchés (développer la proprioception). On apprend à ne plus contrôler le système articulaire (relâcher) mais pour rester sur un ton monocorde,  nous devons contrôler la vitesse et déjà, nous jouons avec les pleins et les vides (yang, yin). Quant on arrive à se mouvoir dans cet esprit,  on joue avec l’énergie des méridiens et cela devient une méditation en mouvement car l’énergie est porteuse du mouvement. Le TaiJi Quan permet de développer son schéma corporel et d'acquérir une plus grande habileté physique. Pour cela,  il faut commencer par s’enraciner en restant les genoux fléchis à la hauteur où l’on se sent comme posé et maintenir cette position. Si l’on se sent stable dans le déplacement,  cela stabilise l’esprit émotionnellement et permet une meilleure coordination,  dissociation des membres et facilite la mémorisation. Le fait d’être en appui unipodal (le poids sur une jambe fléchie, yang), nous permet d’avoir une jambe plus longue (vide, yin) que l’autre, ce qui  facilite le déplacement en fluidité si l’on respecte ses proportions et cela permet de jouer avec le plein et le vide (Yang, Yin).
La 1ére partie : la Terre est la plus courte, 16 mouvements sur 103 pour notre forme, mais, c’est la plus longue à acquérir, c’est le début, la découverte de son corps, c’est celle qui structure, c’est la base qui permet d’expérimenter, d’apprendre à s’axer,  à se placer et à se déplacer. On pourrait dire que cela correspond à toute la période vie de notre enfance. Il faut bien comprendre les deux appuis principaux le pas d’arc, imaginez l’assise de la tour Eiffel mais avec deux pieds en diagonale qui créent 2 lignes parallèles, le 1  étage correspond au bassin qui doit se retrouver entre ces 2 lignes et l’appui unipodal où là, tout le poids est sur une jambe et toute l’importance dans le placement du pied qui doit être à 45 degrés par rapport à la direction indiquée par l’axe médian (axe fictif du milieu du corps).

La 2ème partie : Homme, si la structure acquise en 1 partie est bonne, on l’aborde plus sereinement. Comportant 38 mouvements, elle demande plus de coordination et de dissociation des membres supérieurs et correspond à notre vie d’adulte. On traverse la vie, ses difficultés, ses joies selon ses bases, sa structure, tout en pouvant les améliorer. On acquiert de l’expérience, on engrange les connaissances pour accéder à la maturité.
La 3éme partie : ciel, celle de l’esprit, constituée de 49 mouvements. On y travaille la concentration et la mémoire. Elle comporte environ 60 % des mouvements de la 2 partie, dont certains avec une variante qui demandent plus de concentration et de mémoire. Cette partie représente la maturité acquise et tend vers la sagesse.
Les 3 parties composées de 103 mouvements, dites Forme longue ou Tao Lu du TaiJi Quan équivaut à environ 35 mn de pratique ininterrompue. Elle est très intéressante car après 15 à 20 mn environ d’action le corps et l’esprit sont obligés de se relâcher pour évoluer vers une méditation en mouvement. La paix, la sagesse et la  sérénité sont devenues le but. Il faut environ 4 mois de pratique avec minimum un cours hebdomadaire pour commencer à comprendre une logique corporelle et il faut environ 4 ans de pratique  pour jouer plus subtilement avec son système énergétique. Et c’est là que l’on peut travailler les éléments (métal, eau, bois, feu et terre. Bas-haut, ondulations, étirements, explosions- FaJing, rotations) qui nous amènent à une interprétation plus libre et plus personnalisée de la forme.
A la fois chacun est différent  et doit aller à son rythme.
A la fois chacun est différent  et doit aller à son rythme.
Pour ma part, j’ai démarré le TaiJi Quan en 1992 et je considère que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et espère toujours avoir cet esprit d’apprentissage jusqu’à la fin de mes jours.
En effet, le TaiJi Quan demande un minimum de persévérance, de patience et d’une certaine rigueur, qualités qui se développent par une pratique régulière.
Je pense que la vie est mouvement, elle est faite pour apprendre. Si on stimule son corps, son esprit et que l’on nourrit l’énergie du cœur par le plaisir, la joie cela permet de préserver et d’entretenir sa santé. En médecine chinoise le cœur (élément feu) est l’Empereur donc celui qui gouverne et influe sur les autres éléments. En sachant bien sûr, que beaucoup d’autres facteurs rentrent en ligne de compte.
«Rien ne sert d’en parler il faut le vivre».








Alénya-Barcares-Bouleternère-Perpignan-St Hippolyte-St Laurent de la S/que-Torreilles-Toulouges
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